AALIYAH

Portraits de stars


Disparue alors qu'elle était en train de conquérir une vraie gloire, Aaliyah fait l'objet depuis ce tragique accident d'avion d'un véritable culte de la part de ses fans. Portrait d'une icone du R&B.



J'entends déjà les fans hurler au scandale, mais pourtant il faut avouer que c'est bel et bien véridique : depuis qu'elle est décédée dans un accident d'avion le 25 août 2001, Aaliyah est l'objet d'un véritable culte. Talentueuse, pas encore "méga-star" comme elle l'est aujourd'hui, assez peu connue du grand public, sa disparition va faire d'elle l'idole de toute une génération fan de R'nB. Certes, sa notoriété grandissait de mois en mois, mais ce tragique accident va subitement faire d'elle une icone du groove saupoudré de hip-hop.

A 22 ans (elle est née le 16 janvier 1979), Aaliyah Dana Haughton avait pourtant déjà une belle carrière derrière elle et tout laissait à croire que le meilleur était à venir. Avant tout chanteuse, elle avait également réussi à séduire le milieu du cinéma, en décrochant un rôle dans Romeo Must Die aux côtés de Jet-Li. Elle a également tourné dans La Reine des Damnés, devenu film-culte depuis de par sa simple présence en tant que vampire vieux de 6000 ans. Elle était également en tournage de Matrix 2 au moment de disparaitre...

Mais revenons à sa carrière exceptionnelle de chanteuse R&B : Aaliyah fait ses débuts en 1994, à 15 ans à peine, avec son premier album Age Ain't Nothing But A Number (pour les non-anglophones : "L'âge n'est rien d'autre qu'un chiffre"...), qui fait un joli carton et verra même deux singles qui en sont extraits atteindre le Top 10 des charts US. Ca ne l'empêche pas de continuer ses études dans une école de musique de Detroit. La petite met toutes les chances de son côté - et c'est tant mieux, vu son jeune âge.

En 1996, Aaliyah confirme et se permet même d'accueillir des guests prestigieuses : Missy Elliott et Timbaland (qui a aussi participé au premier album solo de Justin Timberlake), qui débutent tous les deux. Le tout produit comme le premier album par R.Kelly himself.

Parallèlement à cet intermède cinéma, elle sort en 2001 un troisième album intitulé simplement Aaliyah. Ses chansons sont plus personnelles et à 22 ans, elle devient une femme, quitte son passé de Baby-Girl, et pose pour les plus grands photographes dans des fringues résolument sexy. Les singles extraits de cet album (I Refuse, More Than A Woman, We Need a Resolution et Rock The Boat sont des hits en puissance. C'est en revenant du tournage du clip de ce dernier morceau que le talent d'Aaliyah s'envolera à tout jamais.


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http://www.aaliyah.com/

JIMMY JAM ET TERRY LEWIS

L'HISTOIRE



De Minneapolis, Jimmy «Jam» Harris et Terry Lewis se rencontrent un été à l'école. Terry persuade Jimmy de jouer du clavier dans son groupe, dans lequel on trouve aussi Jellybean Johnson à la batterie. Le groupe est baptisé 'Flytetime'.

Quelques années plus tard, ils ont un rival du nom de Morris Day avec son groupe 'Enterprise'. Les deux groupes fusionnent pour devenir 'The Time'.

Pendant une période creuse de cinq mois, entre deux tournées, Jam et Lewis décident de se rendre à Los Angeles pour «sonder» le milieu musical. Ils n'emportent avec eux qu'un clavier Casio sur lequel ils ont mémorisé quelques titres. Dick Griffey, président de Solar, craque sur celui intitulé «Wild Girls» et le choisi pour son groupe féminin Klymaxx. Ce sera leur première production.

Alors qu'ils jouent au basket pour une organisation caritative, ils rencontrent Leon Sylvers III qui cherche des chansons pour son groupe Real To Reel. Grâce à lui, ils travaillent également avec Gladys Knight («When You're Far Away») et S.O.S.Band («High Hopes»).



Jusqu'en 1983, ils continuent les tournées avec The Time en parallèle à leur travail de producteur à Los Angeles. Mais, lors d'une tournée, ils restent bloqués dans un aéroport à cause d'une tempête et ne peuvent rejoindre le groupe au Texas pour un concert : Ils sont «écartés» du groupe.

Ils s'investissent alors à temps plein sur l'écriture et la production. Leur premier titre N°1 du top arrive avec «Just Be Good To Me» écrit pour le groupe S.O.S Band. Le président du label Tabu, Clarance Avant, est tellement ravi qu'il leur donne d'autres artistes à produire. C'est le cas pour Alexander O'Neal (Alexander O'Neal et les singles «What's Missing», «Innocent» et «A Broken Heart Can Mend») et Cherrelle (Fragile et les singles «I Didn't Mean To Turn You On» et «When I Look In Your Eyes»).

Depuis cette période et jusqu'à aujourd'hui, ils sont restés les auteurs/compositeurs/producteurs les plus prolifiques. Dans les années 80, ils travaillent pour Change, Cheryl Lynn, Thelma Houston, Howard Johnson, Patti Austin, Force MD's, Janet Jackson, New Edition, Michael Jeffries, Johnny Gill et Ralph Tresvant.

En 1990, ils reforment The Time pour un nouvel album et une tournée. Pandemonium sera l'album le plus réussi du groupe.
En 1991, ils créent leur propre label baptisé Perspective Records (distribution A&M) et signent les groupes Sounds Of Blackness, Lo-Key ?, Mint Condition et les artistes Bobby Ross Avila., Solo et Raja Nee.
En parallèle, ils gèrent la carrière de Janet Jackson et composent pour des artistes signés sur d'autres labels comme Boyz II Men, Color Me Badd, Barry White, Lionel Richie, Michael Jackson, Mary J.Blige, Mariah Carey et beaucoup d'autres.
A la fin des 90's, en 1998, ils créent un nouveau label baptisé Flyte Time Records et signe la chanteuse Angel Grant.




LE SON JAM & LEWIS


Il y avait une époque, environ quinze ans de cela, ou vous pouviez identifier un disque écrit et produit par Jam&Lewis rien que par le son. Ce son présent sur les albums de Janet Jackson, Cherelle, Cheryl Lynn, Alexander O'Neal, New Edition, Force Md's, Human league et des S.O.S Band avait quelquechose de majestueux, une tonalité voluptueuse. La base était simple: une rythmique high-tech avec de superbes mélodies. Pratiquement tout était synthétisé, mais il y avait une chaleur harmonique dans tout cela. Les chœurs étaient entraînants et faciles à retenir. Le rythme syncopé indéniable.
Dans le sillage des plus de 4 millions de vente de l'album "Control" de Janet Jackson et des nombreux hits singles, une écrasante série de productions s'ensuit qui touche à la fois les radios noires spécialisées et les radios pop généralistes. Tout le monde se met à imiter le son Jam&Lewis. C'est pour cette raison que leur succès ne peut être mesuré en terme musical uniquement. Leur première réussite est d'avoir rendu accessible la Soul à la population blanche sur une large échelle sans pour autant perdre leur audience noire. On peut ici parler de prouesse.

Cette paire de producteur a inventé le son Soul dominant des années 80 en se libérant de la domination qu'exerçait Prince sur leur groupe d'origine:"The Time". Alors que Prince est un "artiste" avec tous les hauts et bas et l'égocentricité que ce mot implique, Jam & Lewis sont des artisans. Ils ont donné un nouveau sens au mot producteur. Quincy Jones ou Narada Michael Walden sont des producteurs au sens propre. Ils peuvent amener un titre à un niveau très élevé sans l'avoir écrit. Nos deux compères, au contraire, écrivent puis produisent. Ils ne font pas un hit avec une chanson qu'on leur donne. Ils font le hit: nuance!
Pourquoi ce choix ? Après la séparation de "The Time", ils comprirent que leur rôle était d'être derrière la console et d'écrire des chansons pour les autres.



A la façon de la grande équipe Holland-Dozier-Holland qui fit les beaux jours de la Motown, Jam&Lewis évoque l'ambivalence de l'amour et des coups d'humeur avec audace. Cela pour les textes. Mais il y a toujours quelque chose de vague dans ces textes, comme si ces producteurs avaient une idée derrière la tête. Jam&Lewis arrivent à vous manipuler en vous persuadant, le temps d'un single ou d'un album, que vos idées et opinions sont faux. Ils réussissent à vous convaincre, par exemple, que la Dance est la solution à la paix et l'égalité(Janet Jackson: "Rythm Nation") ou que l'infidélité donne à l'amant qui a pêché une attachante vulnérabilité (Human League"Human").Cette force de persuasion est la clef du procédé pop. Jam&Lewis jouent les escrocs mais avec élégance. Comme dit Janet, tout est dans le contrôle.

Mais quelles sont les raisons de cette réussite ?
Tout d'abord, ils ont eu une idée originale en utilisant du matériel que pratiquement toute la profession avait oublié, avec les nouvelles technologies. Ainsi le son n'est pas trop high-tech et la technologie ne prend pas le dessus sur la musique.
Ensuite, une longue carrière passe par une bonne équipe. Il faut savoir s'encadrer. Celle d'Edina, formée d'amis d'enfance est soudée. Il y règne une saine ambiance.
C'est une équipe polyvalente où Lisa Keith (choriste chez Flyte Time depuis 20 ans),Steve Hodge (ingénieur du son génial), Randy Ran et Jellybean Johnson sont des pièces maîtresses dont le rôle peut changer d'un album à l'autre. On ne se répète jamais chez Flyte Time. Les timbres de voix peuvent être tantôt "rentre-dedans" (Janet, Johnny gill), tantôt sensuels et romantiques (Ralph Tresvant) ou soul pleureur genre ambiance blues (Rhonda Clark).

Résumé de l'essentiel ou si vous avez manqué le début. En regard de la profondissime étude menée ci-avant sur le phénomène Jam&Lewis, il apparaît que les deux monstres de studio sont un tantinet trop modestes et par la même troublants. Ils règnent sur un royaume mélodique, rythmique et poétique. Leur royaume vient d'être baptisé "Flyte Tyme Records» avec déjà deux signatures: "Angel Grant et Nodesha». Ce rêgne dure depuis vingt ans et personne n'a envie d'en voir la fin.



DISCOGRAPHIE SELECTIVE




1981
- Klymaxx "Meeting In The Ladies Room"
- Real To Reel «Wild Girls» 1982
- Howard Johnson «Knees»
- Thelma Houston «You Used To Hold Me So Tight» 1983
- Change "Change Of Heart" *
- Glady's Knight & The Pips "Visions" *
- Cherryl Lynn «Encore»
- S.O.S. Band "On The Rise" * 1984
- S.O.S. Band "Just The Way You Like It" *
- Cherrelle "Fragile" *
1985
- Cherrelle "Saturday Love" *
- Patti Austin "Gettin'Away With Murder" *
- Alexander O'Neal "Alexander O'Neal" * 1986
- S.O.S Band "Sands Of Time" *
- Human League «Human»
- Janet Jackson "Control" * 1987
- Alexander O'Neal "Hearsay" *
- Herb Alpert "Keep Your Eye On Me" 1988
- New Edition "N.E Heartbreak"
- Alexander O'Neal "My Gift To You"
- Morris Day «Fishnet»
- Cherrelle "Affair"
1989
- Janet Jackson Rythm Nation *
- Michael Jeffries «Not Tru Being With You»*
- Rhonda Clark «State Of Attraction» 1990
- Johnny Gill "Rub You The Right Way *
- Ralph Tresvant «Sensitivity»
- The Time "Pandemonium" * 1991 (création de Perspective Records)
- Alexander O'Neal "All True Man"
- Lo-Key? "Lo-Key?"
- Mint Condition "Meant To Be Mint"
- Karyn White "Ritual Of Love"
- Sounds Of Blackness "Evolution Of Gospel" * 1992
- B.O de "Mo'Money"
- Johnny Gill "Provocative"
1993
- Bobby Ross Avila "Bobby Ross Avila"
- Ralph Tresvant "It's Going Down"
- Mint Condition "From The Mint Factory"
- Sounds Of Blackness "The Night Before Christmas"
- Color Me Badd «Time And Chance»
- Lisa Keith "Walkin' In The Sun"
- Janet Jackson "Janet"* 1994
- Patti Labelle "Gems"
- Lo-Key? "Back To Da Howse"
- Karyn White "Make Him Do Right"
- Sounds Of Blackness "Africa To America:The Journey Of A Drum" *
- Raja Nee «Hot & Ready»
- Boyz II Men "II"
- Barry White "The Icon Is Love" 1995
- Michael Jackson «Scream»
- Solo "New Classic Soul"
- Lionel Richie "Louder Than Words"
- Ann Nesby "Ann Nesby" 1996
- Mint Condition "Definition Of A Mad Band"
- New Edition "Home Again"
- Johnny Gill "Let's Get The Mood Right"
1997
- Mary J.Blige "Share My World"
- 4.0 «Have Mercy»
- Boyz II Men "Evolution"
- Janet Jackson "Velvet Rope" * 1998 (création de Flyte Time Records)
- Smooth Reality
- Angel Grant "Angel Grant"
- B.O de "How Stella Got" 1999
- Mary J.Blige "Mary"
- Chante Moore "Chante Moore"
- Mariah Carey "Rainbow" 2000
- Boyz II Men "III"

2001
- Janet Jackson "All For You"


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http://www.flytetyme.com/

BEVERLEY KNIGHT

C'est à l'aube de son 33ème anniversaire que Beverley Knight décide de sortir un album qui retrace plus de dix ans de carrière musicale. Avant de se replonger dans un 5ème album studio, Beverley jette un œil nostalgique derrière elle, un parcours qui lui a valu dés ses débuts, le statut amplement mérité de Diva Britannique du RnB. Un titre qui lui va comme un gant, et qu'elle a majestueusement su conserver à travers les années.

Dix ans de succès

Il est vrai que depuis dix ans, Beverley n'a jamais vraiment quitté le circuit musical. Quatre albums parfaitement répartis dans le temps, des collaborations variées et souvent pertinentes en ont fait une source sûre, autant au niveau de la longévité que de la qualité. Une voix puissante et précise, qui sait également se montrer délicate et touchante. La souplesse de ses interprétations et son éclectisme réfléchi en ont fait une artiste à l'identité unique. Elle a traversé les époques en restant elle-même, apportant toujours une touche de nouveauté à une musique qu'elle a su montrer variée et polyvalente. Jamais Beverley ne s'est cantonnée dans un seul style de RnB. Elle a adopté le New Jack, puis elle a flirté avec la Soul anglaise, en passant par la Pop, le RnB classique et le Pop Rock, toujours avec une patte Gospel, musique qui a bercé son enfance.


Consécration…

Enfant, les parents jamaïquains de Beverley savent que Dieu lui a donné un sacré organe qu'elle se doit de cultiver. Ils l'inscrivent alors dans une chorale, où elle évoluera en chantant. Elle poursuivra plus tard dans la chanson en se produisant entre autre dans les clubs de sa région et à divers événements liés à la chanson. Quelques années plus tard, c'est cette même jeune fille qui débarque avec un album incroyablement frais et qui aligne les tubes dans le top 50 UK. Aidée par le producteur Don E, son cousin, elle signe en 1994 un contrat avec le label indépendant "Dome Records". Le succès est donc au rendez-vous, heureusement. D'emblée, miss Knight s'impose comme une figure majeure du RnB anglais, malgré un succès encore assez timide. Elle sortira six singles, issus de cet opus, dont le dernier ne sortira pas en UK, dans le reste de l'Europe uniquement. Cette nouvelle artiste évoque plusieurs grandes chanteuses; Etta James, Chaka Khan ou Whitney Houston. A diva is born!


…Confirmation…

Empêtrée dans un mauvais contrat, Beverley réussit à s'en défaire et à signer avec Parlophone Records deux ans plus tard. "Prodigal Sista" sort en 1998. C'est avec cet opus que Beverley brise vraiment les barrières de son pays pour se promener à échelle internationale. On se souvient tous (peut être pas les plus jeunes) du tube "Made It Back", plus particulièrement dans sa deuxième version, en featuring avec le rappeur Redman, qui entre deux joints a eu le temps de poser son flow déjanté, sur cette chanson aujourd'hui devenue culte. L'album recevra un MOBO Award en 1999, ainsi que deux autres pour les singles "Made It Back" de 1998 et "Greatest Day" pour 1999.

Avec "Who I Am", son troisième album, Beverley s'impose comme une source sûre et fiable. L'album regorge de titres purement RnB teintés parfois d'une Soul bien particulière, caractérisant parfaitement cet opus. On y retrouve entre autre le duo avec Musiq Soulchild, "Beautiful Contradiction", une prod signée James Poyser (Lauryn Hill, D'Angelo, Jill Scott). Un album qui porte plutôt bien son nom, car pour une fois, on a l'impression de pénétrer dans l'intimité de l'artiste et de découvrir qui réellement elle est.


…Affirmation

En 2004 sort, "Affirmation", l'album certainement le plus Pop, mais par contradiction le plus profond. En effet, on retrouve une Beverley transformée, qui manie la plume (épaulée par Guy Chambers) avec une délicatesse qu'on ne lui connaissait pas. Si la majorité des lyrics d' "Affirmation" sont baignés d'une émotion Soul, c'est qu'il y a une bonne raison. La majorité des titres sont inspirés d'un évènement tragique, qui a marqué la Diva à jamais. Elle y raconte surtout la lente agonie (ainsi que la sienne) de son meilleur ami Tyrone, décédé du SIDA en 2003. Un ami qui s'est avéré bien plus qu'un simple compagnon… Beverley a dû faire face à cette fatalité, "Affirmation" en témoigne remarquablement bien. Bien avant la mort de Tyrone, Beverley s'est engagée dans plusieurs associations (voir encadré ci-contre), dont la majorité visent le combat contre le virus du SIDA. Elle voyagera aux quatre coins du monde, pour apporter son aide, et voir de ses propres yeux les dégâts de ce fléau ravageur.


Un parcours gravé dans la roche

C'est également sur scène que la diva explose son talent, à un public qui ne peut être qu'en fascination devant un tel investissement. Ses prestations lives époustouflantes, soulignent davantage le talent de cette artiste entière. Elle a d'ailleurs été invitée à chanter en live par Mohammed Ali, Nelson Mandela ainsi que par des leaders du G8, en partie à cause de ses multiples engagements humanitaires.



Entre chaque album, Beverley participe à plusieurs projets. Ainsi, on la retrouve sur le titre d'Estelle "Free" (le remix), accompagnée de Ms Dynamite et de Terri Walker, sur "No More" de Roni Size (un producteur drum'n'bass très respecté) ou encore sur l'explosif "Ragin'", en collaboration avec JD, ex membre du So Solid Crew. Avec ces collaborations réussies et pertinentes, elle marque son identité UK, mais ne néglige pas ses influences Gospel. Récemment, elle a été invitée par la BBC pour une émission ("Beverley's Gospel Nights"), qui rend hommage à la culture Gospel. Elle chantera toutes les semaines une chanson Gospel de son choix, avec Jools Holland au piano. Le show accueillira également des géants du genre ; Candi Staton, Marvin Winans, Solomon Burke, Andrae Crouch, David McAlmont et Gloria Gaynor.

Aujourd'hui sort "Voice", cette compilation qui réunit les singles les plus marquants de sa carrière. Un album porté par le single "Piece Of My Heart", reprise peu originale, mais exemplaire d'un titre de Janis Joplin. Sur ce même best of nous pouvons également retrouver une version live du tube international "Angels" de Robbie Williams ou le titre exclusif "Who's Gonna Save Your Soul". Une rétrospective indispensable.

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http://beverleyknight.com/

les jackson five

Les résultats sont rapides: dès 1963, la Jackson Family, première formation familiale, écume les bals et les radios-crochets de la région. Michael brille déjà par sa grâce naturelle et le timbre aigu de sa voix. En véritable manager, Joe fait signer les premiers contrats des cinq frères désormais nommés les Jackson Brothers.

Le premier déclic se produit au Théâtre Apollo de New York où le groupe remporte en 1967 son premier grand concours. Les enfants signent dans la foulée un contrat avec la maison de disques Steeltown Records.

Après quelques 45 tours, dont le premier, Big Boy en janvier 1968, les Jackson Five prennent leur envol. La télévision y est pour beaucoup. Elle les plébiscite en raison de la présence scénique du jeune Michael et de ses inimitables pas de danse

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http://jackson5ive.free.fr/

ANITA BAKER


Nous devons être peu nombreux en France à nous souvenir de cette immense chanteuse américaine qui pendant 20 ans nous enchanta de sa voix magnifique et dont tous les albums sont devenus des must pour tout amateur de soul américaine.

Depuis 10 ans, mise à part quelques rares apparitions sur les disques de ses copains jazzmen, Anita avait mis sa carrière en berne pour s'occuper de ses garçons, jusqu'à ce jour où elle est retournée en studio pour enregistrer une nouvelle perle !

Elle y a retrouvé de nombreux copains venus jouer avec elle : Gerald Albright, Babyface, Steve Ferrone, George Duke, Paul Jackson Jr...Anita a écrit et composé la plupart des titres qu'elle interprète aussi bien qu'aux beaux jours de ses meilleures années, sa voix est magique, les chansons aussi splendides les unes que les autres à l'image de tubes comme You're my everything, How does it feel ou de la conclusion donnée par Men in my life qu'elle dédie à sa famille. Elle s'offre aussi un duo avec babyface sur Like you used to do pour plus de cinq minutes de régal.

Retour fracassant de l'une des plus belles voix que compte la black music américaine, Anita n'a pas fait dans la demie mesure, ce disque est chaleureux d'un bout à l'autre, plein de feeling et d'une force musicale qui se fait assez rare pour preuve My everything est déjà disque d'or aux USA. Du grand art !

ALBUM

You're my everything
How could you
In my heart
Serious
How does it feel
Like you used to do
Close your eyes
You're my everything (revisited)
I Can't sleep
Men in my life

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http://www.aub.dk/~tj/anitamain1.htm